une porte de sortie (pv) [abandonné]

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Une cage. Ou plutôt une vitrine. Une vitrine pour une « pièce » de choix. Néanmoins la silhouette à l’intérieur, ne semble pas prendre cela pour un privilège, au contraire du gérant de la boutique. Pour lui c’était une occasion inespérée de faire un assez gros profit. En effet, ce n’était pas tous les jours qu’il pouvait se vanter d’avoir une chauve-souris dans ses locaux. Et encore moins un hybride qui ne lui a rien coûté, ni à l’entretient, ni à l’éducation. Le profit n’en serait donc que plus grand puisqu’il n’a pas déboursé un centime pour elle, hormis pour les commodités quotidienne : nourriture et eau. Éventuellement une douche de temps en temps, mais sans plus.

Aufanie, dans sa petite vitrine, ne voyait pas les choses du même œil. Elle en voulait au monde entier de l’avoir séparer de son amour. Aujourd’hui elle était enfermée dans une vitrine, à la vue de tous ses humains qui grouillaient dans la rue et dans la boutique. Tout cela l’effrayait, n’ayant jamais connu que la vie enfermé avec le professeur et ça la rend méfiante de tout. Elle ne pouvait déplier ses ailes dans sa cage, leur envergure étant plus grande que l’espace qui lui était alloué (environ 3 m ² pour des ailes de 4 m de long.) Et pour couronner le tout (selon elle) elle ne pouvait se laver, obliger à une toilette de chat qui ne la satisfaisait pas vraiment. Néanmoins elle fessait avec et se débrouiller comme elle le pouvait.

A son arriver, elle fut légèrement malade, mais le vétérinaire mis cela sur le compte du stress et de la tristesse. Il ne prit pas la peine de l’examiner plus que de vue. Peut-être s’il l’avait fait se serait-il rendu compte de sa grossesse à peine entamé. Elle-même ne connaissant pas les signes, ne chercha pas plus loin que ses explications sommaire. Et puis cela ne dura que quelque jour. Très vite cela s’arrangea et elle alla mieux. Elle en était la aujourd’hui. Jour de porte ouverte, le magasin avait une plage d’ouverture plus importante, ainsi qu’un effectif de vendeur plus grand. Aufanie, rouler en boule dans un coin observé cela sans réagir plus que cela, se demandant si elle sortirait enfin aujourd’hui, ou pas…

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Alexander était endormi ce matin, toujours à faire la feignasse dans son lit. Le blond se lève en ouvrant à peine le volet. Des feuilles au sol. Il a tendance à glisser dessus, son travail d'écrivain lui donnait parfois des moment compliqué parce qu'il fait son histoire avec du cœur car sans mettre son cœur dedans ce n'est plus une histoire.

Le blond souhaite avoir un peu de compagnie et que l'on s'occupe de la maison. Bien habillé il ce décide de quitter la maison pour voir ce qu'il y a d'intéressant aux magasin sur cette île. L'air frais du matin caresse le visage de ce dernier. C'est en s'achetant un café qu'il voit le magasin des hybrides s'ouvrir. En se dépêchant pour être le premier client. Il regarde devant les vitrines, drôle de bestioles tout de même...

Tiens ?! on en voit pas souvent... Une chauve souris ?! Son café ce fini d'une traite. Il jette le gobelet dans la poubelle et entre dans le magasin. Un son doux se fait entendre au dessus de sa tête. Un joli carillon doré qui sonne lorsque un client entre. Des talons résonne dans le magasin, une jolie hybride qui travaillait pour son maître. Bien habillée tout de même... Une jolie robe de servante, un collier portant un grelot, les cheveux bien coiffé et des petites chaussures noires. Le blond rit doucement. Mais la voix douce de cette dernière retient son attention.

- Puis je vous aider monsieur ?

D'une voix hésitante mais douce aussi :

- Euh... Et bien... Je cherche un compagnon ou une compagne pour me sentir moins seul chez moi... qui sache nettoyer la maison et s'occuper de moi... Je crois que... c'est tout..

Les yeux bleus regarde la jeune femme qui la dirige vers la vitrine ou se trouve cette fameuse chauve souris. La porte ouverte elle invite cette dernière à sortir de sa cage. Bizarre cette façon de faire dans ce magasin... Sans doute est ce pour rendre ces personnes un peu mieux dans leur peau et moins les stresser... Son regard porte l'attention sur cette nouvelle qui avait des ailes noire comme des toiles. Intéressant...

D'une main hésitante il pose cette dernière sur l'aile en la déployant pour voir. Mais il grimace...

- Elle risque de vouloir se sauver non... ?

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Aujourd’hui à la boutique travaille une jeune hybride qui a pris Aufanie d’affection. Dès qu’elle le peut-elle lui apporte à manger ou d’autre chose qui lui étaient toujours utiles. Elle venait tout juste de prendre son service lorsqu’un client entra. La petite hybride se dirigea vers lui. Aufanie n’entendis pas ce qui se disaient entre les deux personnes. Mais très vite ils se dirigèrent vers elle. Intriguée elle releva la tête et les observa alors qu’on ouvrit sa cage de verre.
Aufanie la regarde un peu surprise mais obéit sans discuter à son geste lui signifiant de sortir. Sans trop d’hésitation et sous le regard encourageant de l’hybride elle se tourne vers l’homme qui est là. Les ailes repliées dans le dos elle se contente de l’observer un moment, ce que lui fait aussi. Il tend alors une main vers son aile, la touchant délicatement. Par reflexe, elle ouvre cette dernière, lui permettant de voir le cuir fin, noir, strier de veine fine formant un vaste réseau dans la membrane, tel une toile d’araignée. Cela lui donne une idée aussi de l’envergure atteint lorsqu’elle peu déplier complètement et parfaitement ses deux ailes.

- Elle risque de vouloir se sauver non... ?

Aufanie le regard, surprise qu’il se pose la question alors même que elle-même n’y pense pas et n’en a jamais eu l’idée. Doucement elle secoue la tête négativement et, même si la question ne lui est pas adresser, elle se permet de répondre, sans agressivité, fessant juste une constatation. Elle lui sourit timidement en parlant. Il ne semblait être trop méchant…

Non… Je n’en ai pas envie… et puis je ne saurais pas où aller… Je ne connais rien du monde extérieur…

Certes elle avait des ailes. Ce n’était pas pour autant qu’elle en profiterait pour s’envoler et ne plus revenir après. Comme elle venait de le dire, ayant toujours vécut enfermée jusqu’ici, elle ne connait rien du monde extérieur. D’ailleurs cela l’effarait légèrement de devoir le découvrir. Mais cela elle ne le dit pas, le gardant pour elle. Si il avait un tant soit peu de bon sens peut-être s’en douterait-il seul…

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Je demande la mise a la corbeille du sujet s'il vous plait :/